Le territoire de Bosc-Roger-en-Roumois présente un certain nombre de caractéristiques singulières, notamment d’un point de vue géographique, démographique et infrastructurel. Autant d’éléments qui participent de l’attractivité d’une commune à forte identité.
Commune à la fois rurale et résidentielle du plateau du Roumois, Le Bosc-Roger est situé au nord du département de l’Eure en limite de la Seine-Maritime, à une vingtaine de kilomètres de l’agglomération rouennaise et à l’immédiate proximité d’Elbeuf. Regroupant 3.277 habitants lors du recensement effectué en 2006, il présente, à une altitude moyenne de 130 mètres, un territoire en forme de pointe de flèche d’une superficie de 990 hectares dont les trois quarts sont de riches terres agricoles. Bordé à l’ouest par Bourgtheroulde-Infreville, son chef-lieu de canton, à l’est par Saint-Ouen-du Tilleul, au nord par la commune de La Londe en Seine-Maritime et au sud par Bosnormand et Le Thuit-Signol, il présente une grande unité de paysage d’allure semi-bocagère puisque les herbages, les vergers ou les champs cultivés mis en valeur par une dizaine d’exploitations principalement tournées vers les productions céréalières et l’élevage, sont délimitées par des haies. Cet espace naturel, en grande partie conquis sur la forêt de La Londe, est parsemé de hameaux et lieux-dits, primitivement organisés autour du corps de ferme, comme La Bréaulière, La Capelle, La Marouse, Les Nouettes ou Les Rues. Ils sont reliés les uns aux autres par un important maillage de chemins vicinaux et de voies secondaires conduisant à diverses localités ou au village, situé à peu près au centre de la commune.
Traversé sur ses marges nord par la R.D. 313, route départementale reliant Bourgtheroulde à Elbeuf, la commune s’est considérablement étoffée à partir de son cœur historique présentant aujourd’hui les caractéristiques d’un véritable centre bourg animé par une douzaine de commerces et services. Articulé entre les places de l’Eglise et du Roumois, il offre un centre d’une grande cohérence où sont concentrées la plupart des infrastructures municipales comme la mairie, la salle des fêtes Jean-Caillé et les écoles accueillant près de 370 enfants répartis en cinq sections de maternelle et dix classes primaires. Ce centre vécu du village s’est progressivement étendu en une trentaine d’années grâce à la construction de dix-huit ensembles résidentiels adossés à un bâti architectural plus ancien, comme Les Nouettes, Les Trois-Cornets, Le Fief, La Clé-des-Champs, ou La Galissonnière pour les plus importants. L’invention de ces espaces de vie a permis de densifier le village soumis à une forte poussée démographique tandis qu’une zone d’activités économiques, adossée à la route départementale, garantit une revitalisation du territoire communal. Cette dynamique, offrant une réponse aux attentes économiques de chacun, a permis d’assurer un développement équilibré correspondant à l’identité d’une commune résidentielle tournée vers l’avenir.
Elégante commune résidentielle protégée par les contreforts boisés de la forêt de La Londe, Le Bosc-Roger offre, au cœur du Roumois, l’image d’une riante campagne fleurie parcourue par d’innombrables routes et chemins creux. Telle est l’impression que ressentent bien des promeneurs, Rogebourgerons d’un jour, en traversant son territoire situé un peu en retrait des grands axes de communication. Après avoir quitté l’Autoroute de Normandie à la Maison-Brûlée et traversé la forêt pour arriver à Bourgtheroulde-Infreville, le voyageur pressé suivra le tracé rectiligne de la route départementale conduisant à Elbeuf et ne remarquera que la dynamique zone d’activités économiques annonçant le village qu’il ne fera qu’effleurer. Il lui faudrait, pour le découvrir, emprunter sur sa droite l’une de ses artères principales, la rue René-Grouvel bordée de nombreuses et récentes maisons individuelles. Ralentissant progressivement son allure, il apercevra alors le clocher de l’Eglise Saint-Pierre-et-Paul dominant une belle place en herbe, place Jean-Guenier, formant le centre historique de la commune et fermée par la mairie, l’école maternelle et la salle des fêtes.
L’esprit plus vagabond, le visiteur parcourra, à travers un agréable habitat résidentiel composé de récentes constructions disséminées dans un cadre verdoyant et adossées à un bâti architectural plus ancien, les rues du village s’ouvrant parfois sur quelques champs et herbages, témoignages de l’identité rurale d’une commune située à la périphérie du bassin de vie de l’agglomération rouennaise. Il longera certainement l’école primaire puis la salle omnisports, flânera à travers le jardin Emmanuel-Boulet, se rendra peut-être dans l’un des nombreux hameaux de la commune avant de rejoindre, au hasard d’un croisement, la route départementale qu’il avait quitté quelques instants auparavant et qui le conduira vers Saint-Ouen-du Tilleul. Cette promenade achevée, il gardera en mémoire l’image d’un harmonieux paysage urbain se fondant progressivement dans la campagne alentour.